19/07/2010

10. "La photographie, c'est le regard. On l'a ou on ne l'a pas"


"Mes photos ne sont pas des revanches contre la mort et je ne me connais pas d'angoisse existencielle. Je ne sais même pas où je vais, sauf au-devant - plus ou moins fortuitement - de choses ou de gens que j'aime, qui m'intéressent ou me dérangent."
Willy Ronis


La Monnaie de Paris, en association avec le Jeu de Paume, ouvre une magnifique exposition qui présente de nombreuses photos connues ou inédites du grand photographe français Willy Ronis.
En effet, à l'occasion de son centième anniversaire, un an après sa mort, un hommage est rendu à ce photographe qualifié comme humaniste, parce qu'il a su mêler, comme Doisneau ou Boubat, les valeurs humanistes de son époque d'après-guerre, et une certaine esthétique poétique. Ainsi, on parlera de Willy Ronis et de ses oeuvres comme une poétique de l'engagement.

L'exposition, dans ce magnifique lieu, aux parquets qui craquent et plafonds aussi haut que le ciel, se divise alors en plusieurs thématiques ; la rue, le travail, les voyages, le corps et sa propre autobiographie.

On peut donc observer le travail impressionnant de Willy Ronis. Redécouvrir ses photos les plus connues, qu'on a vu et revu dans des livres, sur le net, comme Les Amoureux de Bastille (1957), Pluie place Vendôme (1947) ou autres chefs d'oeuvre de la photographie.
Et puis on découvre des petits trésors, des instants de vie volés à travers une photo en noir et blanc.

Café de France - 1979

Ainsi, quand on quitte l'ambiance feutrée, intimiste de musée de la Monnaie, on sourit doucement d'avoir redécouvert ce grand homme de la photographie, et on remercie on-ne-sait-qui d'avoir inventé un jour ce procédé magique qui m'a permis pendant une demie heure de remonter le temps.
À voir, absolument.

Autoportrait aux flashs - 1951

1 commentaire:

Lauren a dit…

Oh j'arrête pas de voir cette affiche dans le metro. :)